LIVRES ADULTES MARS 2017

" L'art est un mensonge qui dit la vérité... "

Paris, un atelier d'artiste caché au fond d'une allée verdoyante. 
Madeline l'a loué pour s'y reposer et s'isoler. 
À la suite d'une méprise, cette jeune flic londonienne y voit débarquer Gaspard, un écrivain misanthrope venu des États-Unis pour écrire dans la solitude. Ces deux écorchés vifs sont contraints de cohabiter quelques jours. 

L'atelier a appartenu au célèbre peintre Sean Lorenz et respire encore sa passion des couleurs et de la lumière. Terrassé par l'assassinat de son petit garçon, Lorenz est mort un an auparavant, laissant derrière lui trois tableaux, aujourd'hui disparus. Fascinés par son génie, intrigués par son destin funeste, Madeline et Gaspard décident d'unir leurs forces afin de retrouver ces toiles réputées extraordinaires. 
Mais, pour percer le véritable secret de Sean Lorenz, ils vont devoir affronter leurs propres démons dans une enquête tragique qui les changera à jamais. 


Yanis et Véra ont la petite quarantaine et tout pour être heureux. Ils s'aiment comme au premier jour et sont les parents de trois magnifiques enfants. Seulement voilà, Yanis, talentueux autodidacte dans le bâtiment, vit de plus en plus mal sa collaboration avec Luc, le frère architecte de Véra, qui est aussi pragmatique et prudent que lui est créatif et entreprenant. La rupture est consommée lorsque Luc refuse LE chantier que Yanis attendait. Poussé par sa femme et financé par Tristan, un client providentiel qui ne jure que par lui, Yanis se lance à son compte, enfin. 

Mais la vie qui semblait devenir un rêve éveillé va soudain prendre une tournure plus sombre. Yanis saura-t-il échapper à une spirale infernale sans emporter Véra ? Son couple résistera-t-il aux ambitions de leur entourage ?


Emma, quarante ans, mariée, trois enfants, heureuse, croise le regard d'un homme dans une brasserie.


Aussitôt, elle sait.


Après On ne voyait que le bonheur, Grégoire Delacourt explore dans ce roman virtuose la puissance du désir et la fragilité de nos existences.

En moins de cinq ans, Agnès Ledig s'est imposée comme l'une des romancières françaises les plus aimées du grand public. Ses trois best-sellers, Juste avant le bonheur, prix Maison de la Presse 2013, Pars avec lui et On regrettera plus tard (Albin Michel) sont aujourd'hui traduits en 12 langues. Anna-Nina, pétillante et légère, est une petite fille en forme de trait d'union. Entre Eric, son père, et Valentine, qui les qui les a accueillis quelques mois plus tôt un soir d'orage et de détresse. Maintenant qu'Eric et Anna-Nina sont revenus chez Valentine, une famille se construit jour après jour, au rythme des saisons. Un grain de sable pourrait cependant enrayer les rouages de cet avenir harmonieux et longtemps désiré.


Naples, fin des années cinquante. Deux amies, Elena et Lila, vivent dans un quartier défavorisé de la ville, leurs familles sont pauvres et, bien qu'elles soient douées pour les études, ce n'est pas la voie qui leur est promise. Lila, la surdouée, abandonne rapidement l'école pour travailler avec son père et son frère dans leur échoppe de cordonnier. Elena, elle, est soutenue par son institutrice, qui pousse ses parents à l'envoyer au collège puis, plus tard, au lycée, comme les enfants des familles aisées. Durant cette période, les deux jeunes filles se transforment physiquement et psychologiquement, s'entraident ou s'en prennent l'une à l'autre. Leurs chemins parfois se croisent et d'autres fois s'écartent, avec pour toile de fond une Naples en ébullition, violente et dure. Des chemins qui les conduiront, non sans ruptures ni souffrances, à l'aube de l'âge adulte. Formidable voyage dans Naples et dans l'Italie du boom économique, L'amie prodigieuse trace le portrait de deux héroïnes inoubliables, qu'Elena Ferrante traque avec passion et tendresse jusqu'au plus profond de leur âme.


Naples, années soixante. Le soir de son mariage, Lila comprend que son mari Stefano l’a trahie en s’associant aux frères Solara, les camorristes qui règnent sur le quartier et qu’elle déteste depuis son plus jeune âge. Pour Lila Cerullo, née pauvre et devenue riche en épousant l’épicier, c’est le début d’une période trouble : elle méprise son époux, refuse qu’il la touche, mais est obligée de céder. Elle travaille désormais dans la nouvelle boutique de sa belle-famille, tandis que Stefano inaugure un magasin de chaussures de la marque Cerullo en partenariat avec les Solara. De son côté, son amie Elena Greco, la narratrice, poursuit ses études au lycée et est éperdument amoureuse de Nino Sarratore, qu’elle connaît depuis l’enfance et qui fréquente à présent l’université. Quand l’été arrive, les deux amies partent pour Ischia avec la mère et la belle-sœur de Lila, car l’air de la mer doit l’aider à prendre des forces afin de donner un fils à Stefano. La famille Sarratore est également en vacances à Ischia et bientôt Lila et Elena revoient Nino. Le nouveau nom est la suite de L’amie prodigieuse, qui évoque l’enfance et l’adolescence de Lila et Elena. Avec force et justesse, Elena Ferrante y poursuit sa reconstitution d’un monde, Naples et l’Italie, et d’une époque, des années cinquante à nos jours, donnant naissance à une saga romanesque au souffle unique.


Après L'amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d'histoire italienne et d'amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila. Pour Elena, comme pour l'Italie, une période de grands bouleversements s'ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s'annoncent, les mouvements féministes et protestataires s'organisent, et Elena, diplômée de l'Ecole normale de Pise et entourée d'universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d'amour et de haine, telles deux soeurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix. Celle qui fuit et celle qui reste n'a rien à envier à ses deux prédécesseurs. A la dimension historique et intime s'ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l'Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité.


Rien n'est plus comme avant : le monde tel qu'on le connaît semble avoir vacillé, plus d'éléctricité ni d'essence, les trains et les avions ne circulent plus. Des rumeurs courent, les gens fuient. Nell et Eva, dix-sept et dix-huit ans, vivent depuis toujours dans leur maison familiale, au coeur de la forêt. Quand la civilisation s'effondre et que leurs parents disparaissent, elles demeurent seules, bien décidées à survivre. Il leur reste, toujours vivantes, leurs passions de la danse et de la lecture, mais face à l'inconnu, il va falloir apprendre à grandir autrement, à se battre et à faire confiance à la forêt qui les entoure, emplie d'inépuisables richesses.Considéré comme un véritable choc littéraire aux États-Unis, ce roman sensuel et puissant met en scène deux jeunes femmes qui entraînent le lecteur vers une vie nouvelle.


« Tout comme mes grands-parents, ma mère parlait peu de la guerre. Ou bien seulement avec d’autres Havrais. Je devinais pourtant qu’ils avaient vécu l’enfer. Un jour, j’ai saisi les raisons de ce silence. La ville n’avait pas seulement été occupée par les Allemands. Nos propres alliés, les Anglais, l’avaient bombardée sans relâche, puis détruite, assassinant nombre de ses habitants. Ce n’était pas une chose à dire. 

Alors, j’ai voulu comprendre. Il a fallu retrouver des témoins du drame. Exhumer des archives. Ce que j’ai découvert m’a éclairée sur ce qu’est le courage, l’abnégation, et sur l’amour, qui était demeuré leur seul carburant. »

 

Voici donc l’histoire de deux familles havraises emportées dans la tourmente de la Seconde Guerre mondiale. D’un côté, Joffre et Emélie, concierges d’école durs au mal, patriotes, et leurs enfants ; de l’autre, le clan de Muguette, dont l’insouciance sera ternie par la misère et la maladie.
Du Havre à l’Algérie où certains enfants seront évacués, des chemins de l’exode au sanatorium d’Oissel, ce roman choral met en scène des personnages dont les vies secrètes s’entremêlent à la grande Histoire, et nous rappelle qu’on ne sait jamais quelles forces guident les hommes dans l’adversité.


Laure, une jeune artiste peintre d'une trentaine d'années, ne s'est jamais entendue avec son père, un écrivain à succès misanthrope qui vit en reclus. Loin de les rapprocher, la mort de sa mère dix années plus tôt a creusé davantage encore le gouffre affectif qui les sépare. Aussi, quand une tempête de neige la contraint à passer la nuit chez lui, appréhende-t-elle ce tête-à-tête qu'ils n'ont jamais eu. Si elle peut compter sur la douce Simone, la gouvernante de la maison qui l'aime comme sa fille, son père, lui, est bien décidé à jouer les hôtes hostiles. À moins que le temps soit venu pour Laure de confronter cet homme au silence et au désamour qu'il lui a toujours imposé... Et si cette nuit de tempête était l'occasion pour ces trois âmes en perdition et en mal d'amour de baisser leur garde et de se réconcilier avec eux-mêmes ? 


" Je suis laid, depuis le début. On me dit que je ressemble à ma mère, qu'on a le même nez. Mais ma mère, je la trouve belle. " Ressources inhumaines, critique implacable de notre société, a imposé le ton froid et cruel de Frédéric Viguier dont le premier roman se faisait l'écho d'une " humanité déshumanisée ". On retrouve son univers glaçant et sombre, qui emprunte tout à la fois au cinéma radical de Bruno Dumont et au roman social. Mais au drame d'un bourg désindustrialisé du nord de la France, Frédéric Viguier ajoute le suspense d'un roman noir. Dès lors, l'histoire d'Yvan, un adolescent moqué pour sa laideur et sa différence, accusé du meurtre de son petit voisin, prend une tournure inattendue.


" Le mariage est un tissu de mensonges. Gentils, pour la plupart. D'omissions. Si tu devais exprimer ce que tu penses au quotidien de ton conjoint, tu réduirais tout en miettes. Elle n'a jamais menti. Elle s'est contentée de ne pas en parler. "

Ils se rencontrent à l'université. Ils se marient très vite. Nous sommes en 1991. À vingt-deux ans, Lotto et Mathilde
sont beaux, séduisants, follement amoureux, et semblent promis à un avenir radieux. Dix ans plus tard, Lotto est devenu
un dramaturge au succès planétaire, et Mathilde, dans l'ombre, l'a toujours soutenu. Le couple qu'ils forment est l'image-type d'un partenariat réussi.


Mais les histoires d'amour parfaites cachent souvent des secrets qu'il vaudrait mieux taire. Au terme de ce roman, la véritable raison d'être de ce couple sans accrocs réserve bien des surprises.


Quand j'étais enfant, ma mère ne cessait de me répéter : " Arrête avec tes mensonges. " J'inventais si bien les histoires, paraît-il, qu'elle ne savait plus démêler le vrai du faux. J'ai fini par en faire un métier, je suis devenu romancier.
Aujourd'hui, voilà que j'obéis enfin à ma mère : je dis la vérité. Pour la première fois. Dans ce livre.
Autant prévenir d'emblée : pas de règlement de comptes, pas de violence, pas de névrose familiale.
Mais un amour, quand même.
Un amour immense et tenu secret.
Qui a fini par me rattraper.


Angleterre, 30 mars 1924. Comme chaque année, les aristocrates donnent congé à leurs domestiques pour qu'ils aillent rendre visite à leur mère le temps d'un dimanche. Jane, la jeune femme de chambre des Niven, est orpheline et se trouve donc désoeuvrée. Va-t-elle passer la journée à lire ? Va-t-elle parcourir la campagne à bicyclette en cette magnifique journée ? Jusqu'à ce que Paul Sheringham, un jeune homme de bonne famille et son amant de longue date, lui propose de le retrouver dans sa demeure désertée. Tous deux goûtent pour la dernière fois à leurs rendez-vous secrets, car Paul doit épouser la riche héritière Emma Hobday. Pour la première - et dernière - fois, Jane découvre la chambre de son amant ainsi que le reste de la maison. Elle la parcourt, nue, tandis que Paul part rejoindre sa fiancée. Ce dimanche des mères 1924 changera à jamais le cours de sa vie. Graham Swift dépeint avec sensualité et subtilité une aristocratie déclinante, qui porte les stigmates de la Première Guerre - les fils ont disparu, les voitures ont remplacé les chevaux, la domesticité s'est réduite... Il parvient à insuffler à ce court roman une rare intensité, et célèbre le plaisir de la lecture et l'art de l'écriture.


Nichée dans un petit village de la côte anglaise, la librairie Nightingale est le refuge des  amateurs de livres. Un lieu préservé et hors du temps que sa propriétaire Emilia a bien du mal à maintenir à flots. Au point d'être tentée de vendre à un promoteur immobilier.

Et pourtant... les lecteurs comptent sur leur petit paradis. A commencer par Sarah, l'aristocrate au cœur tendre qui vient là pour échapper à ses soucis et oublier la maladie. Jackson, lui, a  besoin de ce refuge pour essayer de renouer avec son fils. Quant à la timide Thomasina, c'est là qu'elle a eu le coup de foudre pour un homme à qui elle n'a jamais pu avouer ses sentiments...
Au fur et à mesure, ces hommes et ces femmes apprennent à se connaître au milieu des étagères. Leurs destins s'entrecroisent et sont transformés à tout jamais grâce aux hasards de la vie... et au pouvoir des                                                                    livres !  


Au soir de sa vie, Jeanne, quatre-vingt-dix ans, décide d'écrire son journal intime. Sur une année, du premier jour du printemps au dernier jour de l'hiver, d'événements minuscules en réflexions désopilantes, elle consigne ses humeurs, ses souvenirs, sa petite vie de Parisienne exilée depuis plus de soixante ans dans l'Allier, dans sa maison posée au milieu des prés, des bois et des vaches. La liberté de vie et de ton est l'un des privilèges du très grand âge, aussi Jeanne fait-elle ce qu'elle veut et ce qu'elle peut : regarder pousser ses fleurs, boire du vin blanc avec ses amies, s'amuser des mésaventures de Fernand et Marcelle, le couple haut en couleurs de la ferme d'à côté, accueillir pas trop souvent ses petits-enfants, remplir son congélateur de petits choux au fromage, déplier un transat pour se perdre dans les étoiles en espérant les voir toujours à la saison prochaine... Un clafoutis aux tomates cerises, le plus joli roman sur le grand âge qui soit, traite sans fard du temps qui passe et dresse le portrait d'une femme                                                                                       qui nous donne envie de vieillir.


« La caisse, ou je te bute !
― Eh bien, butez, Monsieur. »
Ce jour-là, le braqueur aurait mieux fait de pousser la porte d’une autre bijouterie. Menaces, ultimatum ou revolver sur la tempe, aucune des six personnes qui se trouvent dans la bijouterie de Rose ne semble impressionnée. Amour, famille, enfants, ils ont tout raté. Alors vous pensez, un braquage !… 
Une fantaisie navigant entre l’émotion et le rire où les Marx Brothers auraient croisé Woody Allen.


Quand le terrible secret d’une femme peut en sauver une autre des décennies plus tard 
En 1975, par une journée de canicule, une virée à la mer entre amis se termine par un accident tragique. 
Ce même été, Mary, une jeune veuve en mal d’enfant, découvre un bébé abandonné devant sa porte et fait le choix de mentir en le faisant passer pour le sien. 
Quarante ans plus tard, en 2016, une femme, Beth, qui vient de perdre sa mère, vit dans l’amertume le fait que celle-ci ne lui ait jamais révélé l’identité de son père et ait emporté son secret dans la tombe. Tout ignorer de ses antécédents familiaux se révèle d’autant plus dramatique qu’elle cherche désespérément un donneur compatible pour son petit garçon qui a besoin d’une greffe de rein. 
En trouvant un vieil article de journal dans les papiers de sa mère, elle parvient à remonter le fil du passé et à découvrir le secret qui pèse sur sa vie depuis son enfance. 
À la manière d’un puzzle, cette révélation finit par rassembler des personnages qui mènent leur existence dans trois endroits différents – à Manchester, dans une station balnéaire de la côte anglaise et en Australie – sans n’avoir jamais rien su du lien qui les unit. 


Marie a tout préparé pour l’anniversaire de son mari : gâteaux, invités, décoration de l’appartement... Tout, y compris une surprise : à quarante ans, elle a décidé de le quitter. Marie a pris « un aller simple pour ailleurs ». Pour elle, c’est maintenant que tout commence. Vivre, enfin. Elle a donc réservé un billet sur un bateau de croisière qui fait le tour du monde. À bord, Marie rencontre deux femmes qui, elles aussi, sont à la croisée des chemins. Au fil de leurs aventures, parfois loufoques, elles pleurent et rient ensemble, à la reconquête du bonheur. Leurs vies à toutes les trois vont être transformées par ce voyage au bout du monde… Tout quitter pour tout recommencer : une comédie tendre et savoureuse ! 


C’est l’été, la saison préférée de Blanca. Après le décès de sa mère, elle quitte Barcelone pour s’installer dans la maison de vacances familiale de Cadaqués. Sur cette terre riche des souvenirs de son enfance, sous le soleil de la Méditerranée, elle cherche l’apaisement. Mais elle ne part pas seule, une troupe disparate et invraisemblable l’accompagne : ses deux ex-maris, les fils qu’elle a eus d’eux, ses amies Sofía et Elisa, son amant Santi et, bien entendu, sa mère défunte, à qui elle ne cesse de parler par-delà la mort, tant cette disparition lui semble difficile et inacceptable. Les baignades, les promenades en bateau et les siestes dans le hamac vont se succéder, tout comme ces longs dîners estivaux au cours desquels les paroles s’échangent aussi facilement que les joints ou les amours. Les souvenirs affleurent alors, faisant s’entrelacer passé et présent. Blanca repense à cette mère fantasque, intellectuelle libre et exigeante, qu’elle a tant aimée et tant détestée. Elle lui écrit mentalement une lettre silencieuse et intense dans laquelle elle essaie de faire le bilan le plus honnête de leur relation douloureusement complexe. Elle lui dit avec ses mots tendres, drôles et poignants que face à la mort elle choisit l’élégance, la légèreté, la vie. Elle lui dit qu’elle choisit l’été et Cadaqués car elle sait que ça aussi, ça passera. Livre événement de la Foire de Francfort 2014, traduit et publié dans une trentaine de pays, ce deuxième roman de Milena Busquets est un petit prodige d’équilibre et d’intelligence.


Depuis l enfance, Iris a une passion pour la couture. Dessiner des modèles, leur donner vie par la magie du fil et de l aiguille, voilà ce qui la rend heureuse. Mais ses parents n ont toujours vu dans ses ambitions qu un caprice : les chiffons, ce n est pas « convenable ». Et Iris, la mort dans l âme, s est résignée.
Aujourd hui, la jeune femme étouffe dans son carcan de province, son mari la délaisse, sa vie semble s être arrêtée. Mais une révélation va pousser Iris à reprendre en main son destin. Dans le tourbillon de Paris, elle va courir le risque de s ouvrir au monde et faire la rencontre de Marthe, égérie et mentor, troublante et autoritaire...
Portrait d une femme en quête de son identité, ce roman nous entraîne dans une aventure diabolique dont, comme son héroïne, le lecteur a du mal à se libérer.


Pour se défendre dans un procès qu’il s’intente à lui-même, l’auteur fait défiler au galop un passé évanoui. Il va de l’âge d’or d’un classicisme qui règne sur l’Europe à l’effondrement de ce « monde d’hier » si cher à Stefan Zweig. De Colbert, Fouquet, Bossuet ou Racine à François Mitterrand, Raymond Aron, Paul Morand et Aragon. Mais les charmes d’une vie et les tourbillons de l’histoire ne suffisent pas à l’accusé : « Vous n’imaginiez tout de même pas, que j’allais me contenter de vous débiter des souvenirs d’enfance et de jeunesse ? Je ne me mets pas très haut, mais je ne suis pas tombé assez bas pour vous livrer ce qu’on appelle des Mémoires ». Les aventures d’un écrivain qui a aimé le bonheur et le plaisir en dépit de tant de malheurs cèdent peu à peu la place à un regard plus grave sur le drame qui ne cesse jamais de se jouer entre le temps et l’éternité, et qui nous emportera.


Qu’est-ce que la vie et d’où vient-elle ? Comment fonctionne l’univers ? Pourquoi y a-t-il quelque chose au lieu de rien ? Des mathématiciens aux philosophes grecs, à Einstein et à la théorie des quanta, en passant par Newton et Darwin, voilà déjà trois mille ans que les hommes s’efforcent de répondre à ces questions. L’histoire s’est accélérée depuis trois ou quatre siècles.
Nous sommes entrés dans l’âge moderne et postmoderne. La science, la technique, les chiffres ont conquis la planète. Il semble que la raison l’ait emporté. Elle a permis aux hommes de remplacer les dieux à la tête des affaires du monde. Où en sommes-nous aujourd’hui ? Dieu est-il à reléguer au musée des gloires étrangères et des puissances déchues ? La vie a-t-elle un sens ou est-elle une parenthèse entre deux néants ? Est-il permis d’espérer quoi que ce soit au-delà de la mort ?
Avec les mots les plus simples et les plus clairs, avec une rigueur mêlée de gaieté, Jean d’Ormesson aborde de façon neuve ces problèmes de toujours et raconte au lecteur le roman fabuleux de l'univers et des hommes.
"Un beau matin de juillet, je me suis demandé d'où nous venions, où nous allions et ce que nous faisions sur cette terre ? Pourquoi y-a-t-il quelque chose au lieu de rien ? "
Jean d'Ormesson aime les voyages, les bains de mer, les livres, tous les plaisirs de l'existence. Il s'interroge aussi sur le mystère de nos destinées et il esquisse le roman de la vie, de l'Histoire, de l'idée de Dieu. Il nous parle avec simplicité et gaité et il nous propose quelques recettes d'espérances et de bonheur.

Elles touchent les aides sociales et ne rêvent que d'une chose : devenir des stars de reality-show. Sans imaginer un instant qu'elles sont la cible d'une personne gravement déséquilibrée dont le but est de les éliminer une par une. L'inimitable trio formé par le cynique inspecteur Carl Morck et ses fidèles assistants Assad et Rose doit réagir vite s'il ne veut pas voir le Département V, accusé de ne pas être assez rentable, mettre la clé sous la porte. Mais Rose, plus que jamais indispensable, sombre dans la folie, assaillie par les fantômes de son passé...


Nuit de tempête en mer du Nord. Secoué par des vents violents, l'hélicoptère dépose Kirsten Nigaard sur la plate-forme pétrolière. L'inspectrice norvégienne enquête sur le meurtre d'une technicienne de la base off-shore. 
Un homme manque à l'appel. En fouillant sa cabine, Kirsten découvre une série de photos. Quelques jours plus tard, elle est dans le bureau de Martin Servaz
L'absent s'appelle Julian Hirtmann, le tueur retors et insaisissable que le policier poursuit depuis des années. Étrangement, sur plusieurs clichés, Martin Servaz apparaît. Suivi, épié. 
Kirsten lui tend alors une autre photo. Celle d'un enfant. 
Au dos, juste un prénom : GUSTAV
Pour Kirsten et Martin, c'est le début d'un voyage terrifiant. Avec, au bout de la nuit, le plus redoutable des ennemis. 

 UN FACE-À-FACE ANGOISSANT                                                                      


Emma, jeune Suédoise, cache un secret : son patron Jesper,
qui dirige un empire de mode, lui a demandé sa main.
Mais il ne veut surtout pas qu’elle ébruite la nouvelle.
Deux mois plus tard, Jesper disparaît sans laisser de traces et l’on retrouve
dans sa superbe maison le cadavre d’une femme, la tête tranchée.
Personne ne parvient à l’identifier.
Peter, policier émérite, et Hanne, profi leuse de talent, sont mis en tandem pour enquêter. Seul problème, ils ne se sont pas reparlé depuis leur rupture amoureuse dix ans plus tôt. Et Hanne a aussi un secret : elle vient d’apprendre que ses jours sont comptés.
Dans un Stockholm envahi par la neige, un double récit étourdissant prend forme. Chaque personnage s’avère cacher des zones d’ombre. À qui donc se                                                                            fier pour résoudre l’enquête ?


L'armateur le plus riche de Sandefjord est proche de la mort. Il a une condition, une seule, pour que son fils aîné puisse hériter de sa fortune : du sang impur ne devra pas être mélangé à celui de la famille. Or son fils est amoureux d'une femme déjà mère d'un garçon de deux ans et une fille de quatre ans. Les enfants sont envoyés à l'étranger et le couple est marié dans le plus grand secret. Mais cette union sera de courte durée, et sanglante.
Plusieurs années plus tard, quand une jeune femme est retrouvée assassinée, placée dans un pentagramme de bougies et sur un lit de plumes, certains distinguent des associations en lien avec une autre époque. Les enquêteurs Holger Munch et Mia Krüger ne sont pas du tout préparés à la cruauté à laquelle ils seront confrontés dans cette affaire.


En apparence, Jack et Grace ont tout pour eux. L'amour, l'aisance financière, le charme, une superbe maison. 
 Le bonheur. 
Vous connaissez tous un couple comme celui qu'ils forment, le genre de couple que vous aimeriez connaître mieux. 
Vous adoreriez passer davantage de temps avec Grace, par exemple. L'inviter à déjeuner, seule. 
Et pourtant, cela s'avère difficile. Vous réalisez que vous ne voyez jamais Jack et Grace l'un sans l'autre. 
Est-ce cela que l'on appelle le grand amour ? 
À moins que les apparences ne soient trompeuses. 
Et que ce mariage parfait ne dissimule un mensonge parfait. 
Car pourquoi Grace ne répond-elle jamais au téléphone ? 
Et pourquoi les fenêtres de la chambre sont-elles pourvues de barreaux ?                                             UN PIÈGE CRUEL ET DIABOLIQUE

                                                                                        UN LIVRE BRILLANT ET TERRIFIANT


Nuit noire et pluvieuse sur le New Hampshire : au détour d'une route, une voiture fait une violente embardée. Au volant, Nicole ne se souvient de rien, sauf d'une chose : sa fille, qui était avec elle, a disparu. Si les recherches de la police confirment la présence d'une autre personne lors de l'accident, le mari de Nicole prétend que l'enfant n'a jamais existé… Qui croire ? Que s'est-il réellement passé cette nuit-là ?


Los Angeles, années 80. Lors d'une soirée dans une villa, une jeune femme de 17 ans assassine un célèbre réalisateur de films... Condamnée à 25 ans de prison, Kelly n'a jamais donné la moindre explication à son acte. Elle perd sa liberté et sa jeunesse, mais garde ses secrets.

Trente ans plus tard, alors qu’elle est enfin libre, le passé revient hanter Kelly. Son beau-père, un célèbre acteur hollywoodien, est retrouvé mort chez lui. Tué d'une balle dans la tête, il baigne dans une mare de sang.

Encore une fois, Kelly est soupçonnée d'avoir assassiné un personnage très en vue. Le scénario de son adolescence semble vouloir se répéter, mais cette fois elle a des alliés qui croient en son innocence. Seule Kelly sait s'ils ont tort ou raison de se battre pour elle...
 Où commencent les mensonges et où s'arrête          .la vérité ? Un thriller glaçant...


La troisième enquête du commissaire Verhoeven touche au plus secret de sa vie privée : témoin du hold-up d'une joaillerie des Champs Élysées, Anne Forestier, sa maîtresse, échappe par miracle à la fureur meurtrière du braqueur. De ce truand virtuose, assez rapidement identifié, Verhoeven connaît les habitudes et le mode opératoire. De la victime à demi morte, il ignore beaucoup de choses… Le flic se lance à l'aveugle dans une traque acharnée qui va devenir une bouleversante affaire personnelle.


New York, aujourd'hui. 
Avocat d'une quarantaine d'années, Adam Price mène une vie aisée et agréable avec son épouse Corinne et leurs deux garçons dans leur pavillon de banlieue cossue. 
Du moins c'était avant qu'un mystérieux individu lui fasse de troublantes révélations : son épouse adorée lui aurait menti quelques années plus tôt. Depuis, et pour la première fois de sa vie, Adam doute. 
Confrontée à son passé, Corinne ne se cherche pas d'excuse. Tout ce qu'elle demande, c'est du temps. Pour mieux se volatiliser... 

Seul avec ses deux fils, craignant pour la vie de Corinne et pour celle de ses enfants, Adam va se lancer dans une course-poursuite de tous les dangers. Quitte à découvrir une face jusqu'ici cachée de celle qu'il croyait pourtant connaître... 
Mensonges, trahisons, intimidations, un nouveau piège mortel machiavéliquement mis en place par le Boss du thriller.


Mariée à Art Loxley, riche homme d'affaires londonien, Gen a tout pour être heureuse. Mais derrière la façade de leur maison cossue, la jeune femme peine à surmonter la perte de Beth, sa fille emportée à la naissance huit ans plus tôt. Un drame qui l'empêche de devenir mère à nouveau. 

Jusqu'au jour où une femme se présente à sa porte. Apeurée, celle-ci prétend détenir des informations et assure que l'enfant est toujours en vie. Qui pour croire un mensonge aussi monstrueux ? 
Alors qu'Art soupçonne une ignoble tentative de manipulation pour nuire à ses affaires, Gen, elle, ne peut s'empêcher d'espérer. 

Seule contre son mari et son entourage, Gen entreprend de lever les nombreuses zones d'ombre de son accouchement. Mais, bientôt, l'espoir vire au cauchemar...


L’originalité de ce suspense : meurtres en pays amish.

Kate Burkholder est le shérif d’une petite ville tranquille de l’Ohio ébranlée par la découverte d’un corps de jeune fille égorgée et saignée comme du bétail après avoir été torturée et violée. La scarification d’un chiffre romain sur son nombril lance la police sur les traces du « Tueur de l’abattoir », un tueur en série ayant sévi dans la région. Cependant, Kate violée 16 ans plus tôt par ce même tueur avait survécu à l’attaque du psychopathe. Et elle l’avait tué.
Depuis, elle vit avec le fardeau du secret et de la culpabilité : le violeur, Daniel Lapp, était amish comme elle et sa famille. Afin de préserver la communauté de l’opprobre, son père et son frère avaient enterré le corps, et plus jamais il n’y avait été fait allusion. La vie de Kate avait ensuite basculé ; elle avait renoncé à son appartenance à la communauté et subi le bannissement.
Après ce nouveau meurtre le doute l’assaille : et si Lapp était encore en vie ?
À nouveau, d’autres meurtres sont commis. Kate doit malgré elle accepter de travailler en collaboration avec un agent fédéral, John Tomasetti, et avec le shérif Nathan Detrick, un quinquagénaire charismatique. Peu à peu, Tomasetti lève le voile sur sa vie : il est ce flic émérite ayant fait la Une des journaux deux ans plus tôt lorsqu’il était jugé pour le meurtre de l’assassin de sa famille. Il devine que Kate dissimule de nombreuses informations et qu’elle est la détentrice d’un sombre secret. Flic déchu, alcoolique, John est au bord du gouffre et se sait sur la sellette ; il ne laissera pas Kate saboter une affaire qui pourrait sauver sa carrière.

Un suspense haletant, au rythme soutenu. L’épuisement moral et physique du personnage principal nous gagne à mesure que l’enquête s’enlise, au moment clé de l’histoire, avec pour décor une tempête de neige qui enveloppe l’intrigue et nous entraîne dans son tourbillon.


 La baby-sitter leur a fait faux bond, et alors ? Invités à dîner chez leurs voisins, Anne et Marco décident de ne pas renoncer à leur soirée. Cora, leur bébé de six mois, dort à poings fermés et ils ne sont qu'à quelques mètres. Que peut-il arriver ? Toutes les demi-heures, l'un ou l'autre va vérifier que tout va bien. Pourtant quand à une heure déjà avancée, le couple regagne son domicile, c'est un berceau vide qui les attend. Désespérés mais aussi dépassés, les jeunes parents attirent les soupçons de la police : Anne en dépression depuis son accouchement, Marco au bord de la ruine, les victimes ont soudain des allures de coupables. Dans cette sombre histoire, chacun semble dissimuler derrière une image lisse et parfaite de terribles secrets. L'heure de la révélation a sonné...

La révolution de l'éducation à l'école et pour les parents.
L'enfant naît câblé pour apprendre et pour aimer. Chaque jour, les neurosciences nous révèlent son incroyable potentiel, sa capacité à se nourrir du monde pour former son intelligence. Pourtant, par manque d'information, nous imposons à l'enfant un système éducatif inadapté aux leviers naturels de son jeune cerveau, qui l'empêche d'apprendre qui freine l'apprentissage et n'encourage pas sa bienveillance innée. Plus de 40% d'entre eux sortent du primaire avec des lacunes qui les empêcheront de poursuivre une scolarité normale. 
Céline Alvarez a mené une expérience dans une maternelle en « zone d'éducation prioritaire » et « plan violence », à Gennevilliers. Elle a respecté les « lois naturelles de l'enfant » et les résultats ont été exceptionnels. A la fin de la deuxième année, tous les enfants de grande section et 90% de moyenne section, étaient lecteurs et affichaient d'excellentes compétences en arithmétique. Ils avaient par ailleurs développé de grandes qualités morales et sociales. 
Ce livre fondateur révèle une autre façon de voir l'enfant et de concevoir son éducation à la maison et à l'école. Céline Alvarez explique de manière limpide les grands principes scientifiques qui sous-tendent l'apprentissage et l'épanouissement. Elle partage son
expérience, les activités qui peuvent aider les enfants à développer leur potentiel, ainsi que la posture appropriée de l'adulte. 
La révolution de l'éducation est possible.

Une mère prête à tout pour sauver son fils des griffes de Daech. 
" Allô, bonsoir, ici Quentin. Je suis désolé, je n'ai pas envoyé de message, ça fait un petit moment. Comment dire ? Je vais bien, ne vous inquiétez pas, je vais bien. Voilà, c'est juste pour vous dire que je suis parti aider des gens, d'accord ? Des gens qui ont besoin de moi aujourd'hui et, comment dire ? Je ne peux pas vous dire où je suis exactement, d'accord ? Je vous rappelle dès que je peux. Et voilà, je voudrais juste entendre votre voix un petit peu [il sanglote]. Mais ne vous inquiétez pas, je vous assure que je vais bien. Je suis heureux où je suis. "

En septembre 2014, Véronique Roy a vu sa vie bouleversée par le départ soudain de Quentin, son fils cadet de 22 ans, pour la Syrie.
Jusque-là, les Roy, de tradition catholique, menaient une existence tranquille dans un pavillon de la région parisienne. Mis devant le fait accompli de sa conversion à l'islam, ils ont accepté le chemin religieux de leur fils, allant jusqu'à l'accompagner – par souci de tolérance, puis sans doute par peur de le perdre – dans sa nouvelle foi. Mais, peu à peu, le doux Quentin a basculé dans l'islam le plus rigoriste...
Après sa fuite, Véronique, son mari Thierry et leur aîné Yannis communiquent encore régulièrement avec Quentin via Internet et tentent de freiner sa radicalisation. Malgré l'angoisse, Véronique cherche à le raisonner ; elle mène son enquête et va tout faire pour le sauver. Mais en janvier 2016, c'est par un message lapidaire sur WhatsApp qu'elle apprend la nouvelle du décès de Quentin, quelque part entre la Syrie et l'Irak.
Depuis, Véronique Roy se bat pour faire reconnaître sa famille comme victime du terrorisme et empêcher qu'une telle tragédie n'arrive à d'autres.


Il est des livres qui, l'air de rien, s'insinuent en nous. Des histoires qui commencent avec la légèreté du vol d'une abeille qui entre en bourdonnant par la fenêtre. L'histoire de Laurence Finet - son histoire - en fait partie. Un mari aimant, quatre beaux enfants, un travail sans doute trop prenant mais, peu importe, demain c'est les vacances... Et puis l'abeille pique. Une première fois. Et la douleur provoquée par la piqûre en rappelle une autre, plus ancienne. Nous voici alors inexorablement emportés. Derrière la légèreté du ton, des mots jetés, une accumulation de maux que l'on aurait crue inexprimable. Pourtant, avec pudeur et une bonne dose d'humour, Laurence Finet raconte les épreuves traversées, sans pour autant rien nous épargner. Et c'est grâce à une infinie délicatesse qu'elle parvient, à chaque nouvelle piqûre, à nous faire ressentir toute la violence et l'horreur de ce qu'elle a dû endurer : " J'ai parlé. J'ai vomi des bribes de mon passé avec une telle violence que je me demande comment j'arrive encore à respirer. 


Céline est privée de nourriture, battue des années durant, enfermée. Elle craint chaque week-end pour sa vie, travaille, travaille encore, pour briller et jouer les pianistes prodiges en gardant le secret sur l’horreur de sa vie familiale. Et autour d’elle, un silence assourdissant. Comment suspecter l’horreur de la servitude sous les atours de l’excellence ? L’exigence absolue de la perfection qui devient justification de tous les excès et de tous les abus et qui mystifie l’entourage d’autant plus facilement que cette esclave n’est pas affectée à une tâche de souillon mais à une production artistique réservée aux élites.


Recordman des acquittements aux assises, Éric Dupond-Moretti aurait un peu trop tendance, selon ses détracteurs, à faire relaxer tous ses clients. Il nous montre ici que la Justice, elle, à une réelle propension à condamner tous ceux qui paraissent devant elle. 
À travers le récit de plusieurs affaires criminelles dans lesquelles il est intervenu, traitées comme des thrillers dans des chapitres coups de poing, il dénonce les imperfections d'un système qui respecte de moins en moins les droits de la défense. 
Oubli délibéré de la présomption d'innocence, comme si juger consistait surtout à prouver la culpabilité... Écoutes tous azimuts, atteinte non justifiée à la vie privée... Communications intempestives à la presse qui influencent le public et sans doute les jurés... Ruses procédurales qui tordent le cou au déroulement équitable du procès... S'ensuit une guerre de plus en plus dure entre la magistrature et les avocats qui en ont assez d'être traités à leur tour comme des suspects. Sans compter tous les citoyens sans peur et sans reproche qui croyaient jusqu'ici qu'il suffisait, face à un tribunal, d'avoir la conscience tranquille... 

« Je suis comme vous. J’aime m’affaler sur mon canapé et céder au confort d’une petite flemme. Remettre au lendemain la séance de sport prévue le jour même. Oui, je suis comme vous : je ne déteste pas les sucreries et adore boire un bon coup. Comme vous, je sais qu’il vaut mieux croquer dans un fruit qu’engloutir une tablette de chocolat. Mais, comme vous, je résiste difficilement à la tentation.
Pourtant, la santé est un capital qu’il convient de chérir en permanence pour qu’il ne se dilapide pas. En tout cas pas trop vite…
Alors que faire ? Rester vigilant tout en continuant à se faire plaisir. C’est à cela que doit servir ce livre. Rappelant quelques principes vertueux, il regorge de conseils pratiques pouvant être suivis immédiatement. Et cela, quel que soit votre âge. Car il n’y a pas d’âge pour se prendre en charge. Pas d’âge pour se faire du bien ! »

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